Pour une ville HQD, Haute Qualité
Démocratique
Nous souhaitons rompre avec une gestion des affaires
municipales basée essentiellement sur les interventions et les initiatives d’un
seul élu, véritable souverain, et associer tous les habitants aux décisions
publiques.
Ceux-ci passeront alors du statut actuel de sujets à
celui d’acteurs.
Cette participation citoyenne est un des fondements
du développement durable et de la démocratie.
la qualité du « Vivre ensemble »
Au-delà des divergences d’intérêts entre les
différents acteurs sociaux et économiques (habitants, commerçants, artisans,
industriels…), c’est la qualité du «
Vivre ensemble » et la recherche de l’intérêt général qui doivent primer.
Il faut créer toutes les conditions d’un dialogue
actif entre tous les acteurs locaux pour mettre en chantier en permanence la
recherche de cet intérêt général. Les intérêts économiques particuliers, même
s’ils sont légitimes, ne peuvent passer outre l’intérêt général notamment en
matière d’occupation du territoire commun.
N’opposons pas les intérêts de la jeunesse à ceux des
autres catégories d’âges, n’opposons pas les intérêts des habitants du logement
social à ceux des lotissements etc.
Dans ce contexte, l’accès des catégories sociales
les moins favorisées, les plus fragilisées, aux activités collectives,
culturelles, sportives ou autres, est, pour nous, un objectif prioritaire.
Garantir la qualité de
l’écoute
Organiser les débats en se donnant
du temps, favoriser toutes les démarches de médiation.
L’ habitant participera d’autant plus spontanément au
débat local qu’il aura le sentiment d’être écouté, que les questions qu’il
soulève en matière de cadre de vie, de conditions de vie au quotidien dans la
Cité sont réellement prises en compte. Ces questions sont fondamentales, elles
conditionnent la mise en œuvre de projets dans tous les domaines de la vie
collective : urbanisme, gestion des espaces et des équipements publics,
préservation de l’environnement, vies culturelle et sportive, relations entre
les habitants, prévention de la délinquance, transports…
Le tissu associatif vitréen reste dynamique dans les
trois secteurs que sont : le sport, les loisirs et les actions caritatives.
Cependant, l’individualisme menace ici comme ailleurs, ainsi que le
consumérisme, vidant les associations de leurs bénévoles.
Il existe des espaces participatifs prévus par la
loi. Ceux-ci sont encore méconnus et peu accessibles : les comités de
développement, les participations aux enquêtes publiques, aux débats publics…
mais il manque des lieux où peuvent se rencontrer les élus et leurs projets,
les experts et leur technicité avec les habitants et leur citoyenneté.
Pour combler cette lacune, un nouvel état d’esprit
doit être initié et encouragé.
Ø Informer
largement les Vitréens
Ø
ouvrir le conseil municipal
§
par sa retransmission sur la TV locale et/ou
sur internet,
§
par l’accès à un compte-rendu exhaustif
réellement accessible à tous,
§
en permettant de façon formalisée les
questions du public avant la séance du conseil.
Ø
Soutenir la vie associative
Ø Associer les
habitants aux choix pour la ville
§
en créant des Conseils de quartiers,
- pour l’élaboration des Plans d’Urbanisme,
- afin de promouvoir, par exemple, les bonnes pratiques
environnementales dans les jardins des lotissements ou proposer aux habitants
l’aménagement de jardins au pied des habitations collectives,
- à la gestion des équipements collectifs de proximité (Maison de
Quartier…),
- au développement des relations entre les quartiers,
§
en accompagnant toutes les initiatives de partenariat entre les
habitants et les autres acteurs locaux qui favorisent le lien
social (écoles, centre social, services de prévention, police municipale,
associations environnementales, …).
Quelle
démocratie participative au sein de la Communauté d’agglo ?
Comment initier une citoyenneté
intercommunale alors que ni les représentants des communes ni le Président de
la communauté d’agglo ne sont élus au suffrage direct ?
Comment rendre lisible par
l’habitant cette structure dont il perçoit l’importance, notamment au niveau de
la répartition de la fiscalité, mais dont il ne saisit pas bien les domaines
d’intervention ?
Pourquoi ne pas mettre en place
un conseil de développement permanent et des forums ponctuels permettant d’y
injecter une démocratie participative ?
***
Dans ces conseils de quartiers, un effort particulier
d’intégration à ces assemblées sera porté afin d’y intégrer les personnes
actuellement exclues de cette citoyenneté : jeunes, mères isolées, personnes en
situation de pauvreté...
Chaque
conseil disposera d’un budget de fonctionnement et d’un budget d’investissement
pour des petits équipements, espaces verts, voirie...
Ils seront animés et soutenus par un professionnel
(animateur des quartiers) commun aux trois conseils et par un élu référent par
conseil.